Cette semaine est marquée par une campagne nationale sur la prévention des risques en entreprise. Que ce soit à la télévision ou à la radio, vous avez pu entendre des spots pour sensibiliser les employeurs et les salariés à ce sujet. Et pour cause, les chiffres sont alarmants et malgré tout le sujet reste assez silencieux. Les chiffres sont alarmants car en France, deux personnes meurent chaque jour au travail, sans compter ceux dont la vie, la vie de famille et la vie professionnelle est bouleversée par une incapacité permanente ; plus de cent personnes par jour sont gravement blessées.
Cela fait deux ans que le 4ème plan de prévention des accidents du travail graves et mortels a été établi. Il se déploie autour de 5 axes :
Protéger les jeunes et les nouveaux embauchés par l’intégration, dès les cursus de formation, de la sécurité au travail et au cours de leur prise de poste.
Accentuer la protection des travailleurs les plus vulnérables : travailleurs précaires, intérimaires et indépendants.
Accompagner davantage les TPE-PME dans les démarches de prévention.
Approfondir les informations recueillies et les outils en matière d’accidents du travail et mieux les partager, en particulier pour les trois risques les plus accidentogènes : le risque routier, les chutes de hauteurs et les équipements de travail.
Parfaire l’accompagnement des victimes et leur famille.
Afin de mettre en œuvre ce plan de prévention, ce sont bien tous les acteurs qui doivent intervenir. Il s’agit des services de l’Etat : la Direction du travail, la Sécurité Sociale, la Médecine du travail ; également les intervenants en prévention des risques, évidement les employeurs et bien sûr les salariés. Selon les entreprises, on retrouve des cas de figure qui s’opposent. Il y a celles dont les employeurs s’attachent à la production au détriment de la santé et sécurité et leurs salariés s’en accommodent difficilement, et il y a celles dont les employeurs mettent en place des moyens de prévention, rappellent au quotidien les consignes mais dont les salariés minimisent ce sujet voire, sont inconscients des risques qu’ils prennent.
Dans tous les cas, les entreprises saines seront celles qui intégreront la santé et la sécurité dans leurs pratiques et qui sensibiliseront régulièrement les salariés.
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